Environnement

Semeurs de forêts

Nous achetons des terres pour y planter des forêts riches en biodiversité perpétuelles

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Cette association est habilitée à délivrer un reçu fiscal

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David Buffault

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11 Rue Portal - 95880 Enghien-Les-Bains

Nos intentions
– Créer de nouvelles forêts et les protéger de l’exploitation humaine, contrairement à ce qu’on peut retrouver aujourd’hui partout en France.
– Créer des sanctuaires naturels où les arbres ne seront pas coupés, et les animaux qui y trouvent refuge pas chassés.
– Redonner ces terres à la nature et qu’elle y retrouve ses droits dans ces espaces protégés.
Comment nous souhaitons agir
– En achetant des terrains non constructibles, en jachère, inexploités voire agricoles dans certaines régions de France.
– En semant et en plantant plusieurs dizaines d’essences d’arbres adaptées à nos territoires.
– En aidant la croissance de ces jeunes forêts dans les deux
à trois premières années de leur existence.
– En les protégeant sur le long terme.

Qui sommes-nous ?
« Nous sommes deux à l’initiative de ce projet : un couple, Florence Massin et David Buffault. Tout a commencé à la naissance de nos enfants, Anaële et Célyan. Journaliste pour l’une, ingénieur dans l’informatique pour l’autre, nous avions des voies toutes tracées, une vie et des revenus confortables, agrémentés de sorties, de voyages à travers le monde… mais quelque chose nous manquait. Nous ne savions pas trop quoi, jusqu’au jour où notre vie a basculé à la naissance de notre fille. C’était il y a 12 ans. Nous avions un autre être humain dont nous devions nous préoccuper.
L’envie d’aider, l’envie d’un autre avenir, mais aussi d’un autre présent ont commencé à émerger. Nous avons cherché et nous sommes réorientés dans un projet commun vers l’aide auprès des autres. Après plusieurs années de formation, nous avons ouvert notre cabinet d’hypnothérapie il y a presque 10 ans. Cela nous a suffi un temps, mais nous sentions à travers notre métier et l’évolution du monde, que l’être humain avait un grand besoin de sortir de l’AVOIR et du FAIRE et de revenir dans l’ÊTRE, pour se reconnecter à la nature, à sa nature.
Le monde végétal et son intelligence nous ont toujours inspirés. Tout est interdépendant et nous sommes responsables du monde que nous léguerons aux générations futures. L’urgence du climat, l’appauvrissement des ressources engendré par notre besoin « du toujours plus », l’effondrement de la biodiversité, la pollution… Nous avons décidé d’agir car nous ne pouvons pas nous imaginer dire un jour à nos enfants que nous n’avons pas bougé, rien fait pour leur offrir un monde riche en vie.
Semeurs de Forêts, créée en janvier 2019, est venue de cette envie de prendre nos responsabilités sociétale et environnementale, de redonner des espaces à la nature, et d’emmener d’autres personnes avec nous dans cette aventure.
Depuis sa création nous avons été rejoins par de nombreux amis de la nature. L’aventure prend une nouvelle ampleur! »

Le constat de départ
Un rapide état des lieux des forêts sur le territoire français
Selon les documents de l’IGN (Institut National de l’information géographique et forestière), la superficie forestière en métropole progresse de 0,7 % par an, depuis 1980. Aujourd’hui, la forêt, en France métropolitaine, couvre 16,9 millions d’hectares, soit 31 % du territoire.
Mais, si cela paraît réjouissant aux premiers abords, les relevés montrent que 51 % des forêts en France sont de nature monospécifique et 33 % sont constituées de 2 essences. Autrement dit, 84 % de nos forêts sont formées de 2 essences ou moins.
Seulement 12 % d’entre elles en contiennent 3, et 4 % en présentent 4 et plus.
Une véritable problématique car…
Il y a aujourd’hui une politique forestière favorisant la progression des monocultures de résineux aux dépens des forêts de feuillus françaises. Les coupes rases sur certaines forêts laissent place à des « champs » de pins Douglas. Cette essence représente aujourd’hui la deuxième la plus plantée en France derrière le pin maritime, et permet une production de près de 400 000 m3 de bois par an.
Les conséquences
Ces monocultures, qui s’inspirent des modèles productivistes de l’agriculture intensive avec usage de pesticides, sont très pauvres en biodiversité. Les arbres d’une parcelle sont coupés quand ils mesurent environ 40 cm de diamètre pour laisser place à une nouvelle plantation. Ces cycles, qui tournent autour d’une quarantaine d’années (alors qu’un arbre peut vivre plusieurs centaines d’années), sont trop courts pour que les arbres puissent nourrir les sols, accueillir et maintenir une importante biodiversité. Sans oublier que les résineux peinent à produire de l’humus sans la complémentarité des feuillus, et que la faune comme la flore ne peuvent se développer dans le sous-couvert des plantations exclusives de résineux.
Alors que les forêts conquièrent plus d’espace sur notre territoire, cette progression n’est que le reflet de leur forte industrialisation. On plante des champs d’arbres plutôt que des forêts.
Au sein même de l’ONF* (l’Office National des Forêts en charge de la gestion de la forêt française), le personnel cherche aujourd’hui à alerter l’ensemble des citoyens de ces dérives visant à transformer les forêts en usines à bois.
Actuellement, la France fait face à un défi de taille. Quatrième forêt d’Europe en espace, le pays doit importer massivement du bois chaque année. Les professionnels du secteur souhaitent doper les plantations de résineux, qui représentent aujourd’hui deux tiers des besoins industriels.
La forêt s’adapte aujourd’hui aux besoins et appétits industriels toujours plus gourmands des investisseurs, entraînant un écroulement des populations animales et florales.

L’action choisie :
la méthode Miyawaki
Les avantages de cette méthode
– La technique « Miyawaki » est une méthodologie unique qui a fait ses preuves dans le monde entier, quelles que soient les conditions de sol ou de climat. Plus de 3000 forêts ont déjà été créées avec succès.
– Les forêts plantées de cette manière sont jusqu’à 30 fois plus denses qu’une plantation d’arbres classique et 100 fois plus riches en biodiversité. Cela crée un écosystème stable et résilient.
– La méthode « Miyawaki » s’avérerait plus efficace que celles de reboisements classiques. Elle permet un meilleur enracinement et donc une résistance aux conditions météorologiques extrêmes (tempêtes, sécheresses, inondations, feux, vents violents, maladies…).
– Les nouvelles «forêts vierges» se développent plus vite grâce à l’interaction entre les différents végétaux et aux synergies qu’ils développent entre eux. La croissance des arbres est estimée à environ 1 mètre par an. Elles nécessitent une intervention humaine pendant les 3 premières années pour arroser si besoin et retirer les herbes qui pourraient pousser et empêcher les jeunes plants d’évoluer.
– Elles entraînent une réduction sonore et de la poussière jusqu’à 30 fois supérieure par rapport à une forêt de culture traditionnelle.
– Les forêts sont indépendantes, sans maintenance, sans produits chimiques ni fertilisants artificiels, sauvages et natives, et soutiennent la biodiversité locale au bout de seulement trois ans.
L’origine
Akira Miyawaki est un botaniste japonais de 90 ans aujourd’hui, expert en biologie végétale et professeur à l’université nationale de Yokohama. Il a mis en pratique la méthode de reforestation «senzai shizen shokysei», autrement dit la «végétation potentielle naturelle».
Le principe
Ce processus se décline en plusieurs étapes. Une sélection est faite au sein d’une variété de plantes et arbres indigènes d’un territoire. Les graines sont ensuite plantées et mises à germer dans des pépinières. Lorsque les plants ont un ou deux ans, ils sont replantés sur des sols fertilisés en amont avec des matières naturelles (écorces, compost, tourbe, …).
Il s’agit ensuite de planter de nombreuses essences d’arbres et de plantes différentes pour chaque forêt créée (entre 20 et 40 essences différentes natives dans la même zone), afin de maximiser la biodiversité qui pourra s’y installer. Les essences vont de l’arbuste des bocages aux arbres de canopée pour une occupation optimale de l’espace vertical et un plus grand stockage de carbone.

Nous venons de trouver un magnifique terrain
de 1,4 ha dans l’Oise, dans le village de Juvignies !
Afin de le financer nous lançons conjointement une campagne de don et de prêt participatif.
Vous pouvez en savoir plus à cette adresse :